Avril 2011

• Rango : Pour ceux qui trouvaient, comme moi, que Johnny Depp perdait de son talent lors de ses derniers films, je leur conseille d'aller voir ce superbe film d'animation qui, malgré le fait que Johnny ne soit qu'une voix, nous offre toute l'ampleur du jeu de cet acteur de génie découvert pour beaucoup dans 21 Jump Street. Aux commandes, le papa des Pirates des Caraïbes, qui met ici en scène un caméléon domestique qui se retrouve au beau milieu de nulle part dans une petite ville tout droit sortie d'un bon vieux western! Un pur plaisir pour les yeux et les zygomatiques. Les 10 premières minutes sont tout simplement hilarantes (et le monologue de Mr Depp y est pour beaucoup!).

• Sucker Punch : Voici un film que j'attendais avec impatience connaissant le passé du réalisateur. Le nouveau roi du ralenti et de l'effet visuel nous plonge dans un monde très particulier situé au beau milieu de l'esprit de l'héroïne (reste à savoir qui est l'héroïne!). Si le concept était attirant, la bande annonce prometteuse et le casting alléchant, le résultat apparait bâclé et trop fouilli. Même si le fond laisse à réfléchir, la forme traduit mal cette envie sous-jacente. Zack Snyder abuse sans doute des effets visuels et a beaucoup trop joué avec les sous-entendu. Tout le film va vite, trop vite (malgré les ralentis), et nous fait sans doute passer à coté de l'histoire. Il faut apparemment avoir un doctorat en cinématologie, voir psychologie pour comprendre réellement ce film, qui malheureusement, visait à divertir. Et dans cet état d'esprit, il en ressort négativement. Snyder n'est pas encore prêt à faire du Nolan!

• Morning Glory : Superbe comédie autour des émissions matinales américaines. On découvre en quelques sortes les coulisses de notre Télé Matin national! J'étais sûr de trouver en ce film ce que je recherchais (bon d'accord, mes prévisions ne sont pas une valeur sûre ! voir au-dessus). Mais bon, là, avec le casting réuni, j'aurais été sacrément déçu ! Car lorsqu'on prend le réalisateur de Coup de foudre a Notting Hill, qu'on le met aux commande d'une comédie avec Diane Keaton et Harisson Ford (terribles comme toujours) et que l'on saupoudre le tout de la charmante et pétillante Rachel McAdams, on ne pouvait obtenir que du bon ! et c'est le cas. Je le conseille à tous.

• L'agence : Quelqu'un nous regarde d'en haut et tire les ficelles de la vie ! Si vous accepter ce petit détail, ce film devient un réel plaisir. (Je vous rassure, même sans cela, vous ne sortirez pas de la salle avec un arrière-goût de déception.) L'histoire est simple! Un schéma de la vie est tracé, et chaque détail peut entraîner d'énormes conséquences, alors l'agence est là pour ça. Éviter que certaines rencontres opportunes ne se fassent, afin de ne pas trop modifier le "plan". Matt Damon apparait presque comme l'acteur idéal avec son passif, mais son jeu n'est pas exceptionnel (à la fois, c'est Matt Damon!), mais à ses cotés, nous avons le plaisir de voir Emily Blunt, qui se sert à la perfection de son charme pour nous emmener où elle veut. Est-ce naturel, ou son talent d'actrice qui fait cela? Ce qui est sûr, c'est qu'elle trouve ici un rôle qui la met plus en valeur que dans Le Diable s'habille en Prada !

• Philibert : Comédie délirante autour d'un jeune paysan qui apprend à la mort de son père que ce dernier ne l'est pas! Il découvre alors qu'il est l'héritier d'un noble gentilhomme assassiné par un bourguignon avec une tache de sang en forme de rose dans le cou. Le jeune homme décide alors de venger la mort de ce père qu'il ne connait pas. Ceci l'emmenant dans une aventure emplie d'embuches et de femmes (attention, monsieur garde sa virginité pour l'élue de son cœur qu'il ne connait pas encore!). Ce film à le mérite d'être drôle, et rempli de second degré. On remerciera entre autre Alexandre Astier pour cela. Quand au rôle du jeune puceau, c'est Jérémie Renier qui enfile son collant coloré pour l'interpréter. Malheureusement ce film a du mal à nous tenir en éveil tout du long, dommage.

• Le flingueur : Voici une nouvelle preuve qu'un film d'action avec Jason Statham est une valeur sûre! (bon d'accord, Rogue, c'était pas super!) Surtout quand il est dirigé par le papa des ailes de l'enfer. Même si le jeu d'un acteur se distingue par la variété des rôles qu'il a interprété, celui du mec qui casse tout avec la classe à l'anglaise va si bien à cet ancien plongeur olympique qu'on prend toujours autant de plaisir à le retrouver dans ce genre de composition (est-ce vraiment de la composition au final?). En tout cas, ce nouveau film, où il joue l'un des meilleurs (voir le meilleur) tueurs à gage est tout simplement une bonne tranche de tout ce qu'on peut attendre de ce genre de films. On notera également la prestation de Ben Foster qui joue ici l'apprenti tueur. Un rôle qui lui va comme un gant (on se rappellera de lui dans Alpha Dog où déjà, il était bien allumé).

• Numéro Quatre : Serait-ce un préquel à numéro 9 (merci Tophe!^^)? Et bien non, rien à voir. Numéro quatre, c'est le nom du héros, un jeune extra-terrestre envoyé sur Terre suite à la destruction de sa planète d'origine (Tiens, ça me rappelle quelque chose!), et ce dernier va devoir échapper à ses anciens ennemis qui ont décidé de s'en prendre à une nouvelle civilisation (devinez la quelle?). Leur seul obstacle est évidement ce jeune garçon à la force et aux pouvoir surprenant, ainsi que les autres membres de son espèce envoyé sur notre bonne vielle planète bleue. Éliminés dans l'ordre, il est le prochain sur la liste. Si les première minutes du film m'ont fait peur quand à la qualité de la suite, aucun soucis à se faire, le film vaut le détour. Une bonne séance de science fiction comme on les aime! Si l'acteur principal (Alex Petyffer) est quasiment inconnu (vu en 2006 sous les traits d'Alex Rider), son garde du corps l'est bien moins. C'est en effet Timothy Olyphant qui se charge de l'éducation du jeune homme (enfin je dis jeune depuis le début mais il n'est plus vraiment un enfant!). Si si, rappelez vous, le tueur chauve dans Hitman! Ou le terroriste civilisé dans Die Hard 4. Quand au réalisateur, il s'agit de D.J. Caruso. Si son nom ne vous dit rien, vous vous rappellerai certainement de Paranoïak ou L'Oeil du mal, tous deux avec Shia LaBeouf.

• Bon à tirer (B.A.T.) : Si vous ne connaissiez pas le principe, allez voir ce film et vous serrez fixé sur l'efficacité de ce "privilège". Un bon à tirer, c'est une semaine de liberté de mariage, où la personne est libre de faire ce qu'elle veut pendant une semaine. Et ce bon, c'est Owen Wilson qui y à droit. Et c'est parti pour une semaine d'excès, mais pas forcément comme on s'y attendrait. Cette comédie des frères Farrelly (Mary à tout prix) est une nouvelle preuve de la non limite de ces deux réalisateurs. Je trouve même que certaines scène ne devraient pas être accessibles par tous! La notion "tout public" n'est pas vraiment appropriée. Je me demande ce qui pourra être mis dans la version non censurée du DVD! En dehors de ça, si vous avez plus de 18 ans, ben ce film devrait vous faire rire et vous faire passer un très bon moment.

• Le Chaperon rouge : Cinéphiles avertis s'abstenir! Pour tous ceux qui trouvaient que le premier épisode de Twilight était loin d'être réaliste de par ses décors (surtout la végétation) et que le film en lui même visait les jeunes filles de 12-15 ans, passez votre chemin. La réalisatrice (commune aux deux films) à réussit à faire pire. Moi qui me disais qu'avec Gary Oldman (Léon) et Amanda Seyfried (Chloé) dans le film, nous pouvions attendre quelque chose de correct mais malheureusement... . Et dire que Catherine Hardwicke (la réalisatrice) nous a offert par le passé des perles comme Les Seigneurs de Dogtown ou Thirteen. En bref, un film presque inutile qui n'offre pas une belle adaptation de se conte. La jeune fille gentille et attentionnée envers sa mère grand laisse place à une jeune femme assez tourmentée par le sexe. Il ne faudrait pas oublier que le conte d'origine traitait de la convoitise d'autrui (via le loup) envers la jeune fille qui venait de "devenir une femme" (raison de son chaperon rouge). Ce thème très intéressant est repris à la sauce moderne alors qu'il était déjà suffisamment sombre et "érotique" à l'origine.

Comments

[Tophe]

Mais tu ne parles pas du petit chaperon rouge :)