Octobre 2011

• Identité secrète : Si la bande annonce annonçait une suite de carrière intéressante pour le jeune louveteau Taylor Lautner, le film quand à lui, nous montre que son charisme se résume a des sourcils froncés et un regard vide d'expression. John Singleton quand à lui n'ajoutera sans doute pas ce films à ses références! En effet, lui qui nous a offert des films comme Shaft, Boyz'n the Hood ou plus récemment 2 Fast 2 Furious et Quatre frères nous montre ici qu'il n'est plus au mieux de sa forme, rendant un film au potentiel intéressant sous la forme d'un amas d'actions lentes et de scènes plus risibles qu'admirables! Dommage également de retrouver des acteurs comme Sigourney Weaver, Maria Bello ou Jason Isaacs qui perdent leur temps dans ce genre de production.

• Bienvenue à bord : Voilà qui fait du bien au cinéma français. Il est ici clairement prouvé que la comédie est une spécialité française, tout comme le fromage, le vin ou l'art. Il est a noté qu'avec un tel casting, il était difficile de rater son coup. Valérie Lemercier, Franck Dubosc, Gérard Darmon et Lionnel Astier on fait leurs preuves par le passé, et lorsqu'on réuni tout ce beau monde sur une croisière avec pour trame de fond, l'amour, la tromperie et la vengeance, on obtient tout de suite une bonne tranche de rigolade. Les réticents à l'humour Dubosc seront agréablement surpris par la retenue de ce dernier qui nous offre une belle prestation sans excès. Le charme de Luisa Ranieri n’ôtera évidement rien à ce tableau.

• (S)ex List : Tout le monde connait la carrière de l'excentrique Anna Faris découverte dans Scary Movie. Nous la retrouvons ici aux coté de Chris Evan, habitué des films de super héros, mais pas inconnu du monde de la comédie, commençant sa carrière dans Sex Academy. Ici, il jouera le voisin qui collectionne les histoires sans lendemain, alors qu'elle, se rapprochant du nombre fatidique de 20 amants, cherche a retrouver ses ex, au cas où l'un d'entre eux soit le bon. 1h50 de pur bonheur qui fera marcher les zygomatiques du plus grand nombre. Attention, si le sexe est un sujet tabou pour vous, ce film n'est vraiment pas pour vous.

• Beur sur la ville : Bonne comédie policière. Booder nous y montre son coté charmeur, gentil et drôle. Ici, il joue un agent de police dans un quartier plus que délaissé par l’État, qui le nomme, à sa grande surprise, lieutenant. Il est alors responsable de l’enquête sur le tueur du vendredi, en collaboration avec la Criminelle. Je conseille vivement ce film, qui nous offrira, en plus d'un casting surprenant, une histoire bien ficelée, avec aux commandes Djamel Bensalah, à qui on devait Le ciel, les oiseaux et ... ta mère, Il était une fois dans l'Oued, ou plus récemment Neuilly sa mère!.

• Drive : Oubliez Transporteur! Si le synopsis y fait penser, le film n'a rien à voir. Il ne s'agit pas d'une grosse production, et encore moins d'un film d'action comme on en voit chaque semaines dans les salles obscures. Nous sommes ici face à un film qu'on aimerait voir plus souvent. Intimiste, sans fioritures, ce film nous plonge dans un univers sobre. On oublie les cascades à répétitions, les combats sans fin, et les histoire d'amour hollywoodiennes. Ici, on joue dans la cour des vrais, du réalisme. On pouvais s'y attendre avec un Nicolas Winding Refn (Bronson, Pusher) aux commandes, même si sur ce film, les commandes sont réellement dans les mains de Ryan Gosling. Car ce film ne serait pas ce qu'il est sans lui, c'est en effet lui qui proposa Nicolas Winding Refn à la réalisation. Alors comment vous conseiller d'aller voir ce film? Sans doute en ajoutant qu'il fut palmé à Cannes pour sa mise en scène. et que de toute façon, un film avec Ryan Gosling ne se rate en aucun cas!

• The Artist : Après les deux aventures d'OSS 117, Jean Dujardin retrouve Michel Hazanavicius aux cotés de la charmante Bérénice Béjo, qu'il avait déjà croisé dans Le Caire Nid d'espions et ce pour notre plus grand plaisir. En effet, alors que ce film reprend les standards du cinéma des années 20 aujourd'hui mis au placard face aux sons surround, à la couleur, aux images de synthèse et plus récemment à la 3D, il nous offre une poésie qui malheureusement manque à la plus grande majorité des réalisation actuelle, et je ne parle pas seulement des blockbusters. Place au jeu, à la musique et au plaisir de laisser l'esprit faire le reste. Ce n'est pas un hasard si Jean Dujardin a reçut le prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes 2011, manquant de peu à la Palme d'Or. Il est loin loin Brice de Nice, même si les fans avaient déjà pu cerner le talent de monsieur dans Le Convoyeur. Ce film tout public devrait ravir tout filmophile, car il saura rendre nostalgiques les anciens, apprendre aux nouveaux, et et captiver tous les autres. Si le film est porté par le jeu de Dujardin, ce dernier est épaulé par Uggy, ce petit chien qui, lui aussi, fut récompensé d'une "Palm Dog".

• Johnny English, le retour : Voilà une suite qui ne restera pas dans les annales! Sans réels reproches à lui faire, je me dis juste que ce film n'aura pas marqué mon esprit. Si ce n'est par la présence de Sculi alias Gillian Anderson.

• Real Steel : Belle histoire sur fond de combat de robots dans un futur proche. En effet il ne s'agit pas là d'un blockbuster comme on pourrait le croire. Hugh Jackman y interprète un ancien boxeur qui s'est mis aux combats de robot après la disparition de la boxe classique, le publique recherchant toujours plus de violence. Cet homme au passé glorieux est aujourd'hui une sorte de loser qui perds ses robots au fils des combats, ne sachant laissé son orgueil de coté. Son style de vie va changé lorsque à la mort de son ex fiancée, il doit s'occuper de son fils qu'il n'a pas vu depuis des années. Ce dernier, passionné également par les combat de robots, va suivre son père dans les arènes et le voir perdre son seul espoir de sortir la tête de l'eau. C'est alors que le hasard va mettre sur leur chemin Atom, un vieux robot d'entrainement. C'est le jeune Max qui décidera de lui faire confiance, malgré les moqueries de son père. Charlie devra admettre son erreur lorsque son fils réussira à accéder aux combats de la ligue, repéré au fur et à mesure de ses victoires. Bon film qui saura séduire toute la famille.

• Lady : ...