Juin 2011

14 juin 2011

Le complexe du castor : Malgré un titre peu motivant et une affiche qui n'attire pas plus que ça. Ce film est de loin l'une de mes plus belles surprises du moment. Porté par un Mel Gibson (L'arme fatale, Ce que veullent les femmes) excellant et dirigé par Jodie Foster (Contact, Le silence des agneaux), ce film traite des sujets intéressant comme le mal être, la dépression mais aussi la schizophrénie et l’écho du tous ces éléments sur la vie d'une famille. Mel Gibson est tout simplement parfait dans ce rôle, et donne littéralement vie à cette marionnette en forme de castor qui décide de s'occuper de la guérison de son porteur! Non, pas de fantastique là dessous, juste de la fantaisie, de la démesure, du délire, ou simplement de la maladie! Il n'y a pas grand chose à dire sans raconter les détails du films, mais je le conseil fortement. Ce film qui démarre un peu sur un ton loufoque montre une facette beaucoup plus grave qu'il n'y paraît. On appréciera le rôle du fils aîné, luttant contre les similitudes avec son père, interprété par Anton Yelchin, acteur montant vu dans Alpha Dog, Star Trek ou Terminator Renaissance (rien que ça!), mais aussi celui de son amie, jouée par Jennifer Lawrence, peu connue encore mais qui devrait marquer les esprit dans X-men: le commencement, où et campera le rôle de Mystique (mais si, la belle femme bleue qui prend l'apparence de qui elle souhaite!).

Minuit à Paris : Je ne suis pas un habitué des films de Woody Allen, mais ici, nous dirons que le casting m'a intrigué (non, ce n'est surement pas pour voir la première dame de France parler son sublime anglais!). En effet, la présence de Rachel McAdams (Red Eye) et Owen Wilson (Serial Noceurs) en tête d'affiche était un plus. Sans parler du rôle principal de ce film, tenu par Paris la belle, au court des époques. En effet, ce film qui s'annonce comme une comédie romantique telle que nous a habitué le réalisateur new-yorkais est en fait une histoire originale où un homme, en voyage à Paris avec sa futur femme, se met à découvrir un Paris nocturne dont il ne se doutait pas. Alors que sa femme préfère sortir avec un couple d'amis retrouvés sur place, Gil, écrivain en manque de confiance décide d'errer dans les rues afin de trouver quiétude et inspiration. Et c'est sur des marches, le long d'une ruelle, que la magie de cette ville va s’opérer sur lui. Je vous laisse découvrir par vous même ce que lui apportera cette ville, riche des ses acteurs passés! On découvrira tout au long de ce film bon nombre d'acteurs de talents, notamment Michael Sheen, vu dans Tron Legacy, mais aussi Tom Hiddelston vu dans Thor, ou encore Marion Cotillard (la Môme, Inception). Un bon moment passé dans l'univers parisien que je conseille de bon cœur!

Un baiser papillon : Film passé un peu inaperçu dans la vague de grosses productions américaine, ou tout simplement à coté des réalisations plus commerciales grâce à leur réalisateur de renom! J'ai envie de dire que le résultat est en dessous de ce que j’attendais de lui. Si l'histoire est très intéressante, le croisement des personnages déjà vu, mais dans le ton, la forme ne m'a pas entièrement satisfaite. Grand fan de Vincent Perez dans The Crow : la cité des anges, je trouve qu'il joue parfois à la limite du faux, mais ce n'est rien à coté de Roxane Depardieu qui joue le rôle de sa fille (et qui n'est autre que sa belle fille dans la vie réelle). Cette dernière sait pleurer, laisse trainer derrière elle un certain charme, mais en ce qui concerne son jeu, nous avons là à faire à une "fille de" qui devrait prendre plus de cours de comédie. Ce film traite entre autres chose de la famille et des difficultés rencontrées et a surmonter, comme la maladie, la mort, les secrets, les problèmes de couples et j'en passe. Et pour cela, Karine Silla, aux commandes de cette comédie dramatique, met en effet de sa famille en scène, car Roxane Depardieu n'est autre que sa fille, si vous avez suivi ce que j'ai dis auparavant, vous en comprendrez que Vincent Perez (Fanfan la tulipe) est sont compagnon et on ajoutera à cela la jeune Imen Perez (tien, ce nom me dit quelque chose) qui n'est autre que leur fille. On comptera à leurs cotés une belle brochette d'acteur qui, excusez moi de le dire, relève le niveau de la troupe familiale. Nous y verrons la belle (mais parfois limite) Elsa Zylberstein (Qui perd gagne!), ainsi que Jalil Lespert (Virgil), Nicolas Giraut (Adèle Blanc-Sec), Valeria Golino (Ca$h) et Cécile de France (Mauvaise foi), quant à eux irréprochables. Verdict final, un belle histoire, peut-être un peu trop déjà vue et familiale à mon goût mais qui se laisse regarder (à part quand l'orage décide de frapper fort et coupe la projection dans la salle!)

X-Men : First Class : Les super héros on le vent en poupe depuis quelque années et les studios l'ont bien compris! Les projets se multiplient et les personnages se découvrent peu à peu, testant leur succès auprès des spectateurs, et certains ont plus de succès que d'autres, alors on tire sur le filon afin de rapporter un maximum sans trop se mettre en danger, mais ce n'est pas moi qui m'en plaindrai, surtout quand il s'agit d'un gisement de super héros qui ne risque pas de s'épuiser de si tôt! En effet, la firme Marvel a créé un bon nombre de super héros, comme Spider-man, Iron-man ou Hulk, vivant des aventures en solo (bon d'accord, ils leurs arrive de se retrouver dans une même histoire!), mais elle a aussi créé les X-men, une vagues de mutants tous aussi spectaculaires et intéressant les uns que les autres, ce qui donne toujours du renouveau lorsqu'on se décide d'en faire une adaptation. Après avoir développé le personnage de Wolverine, les studios de cinéma s’intéressent aux origines de ce groupe de mutant, nous montrant les deux frères ennemis (j'ai nommé Magneto et le professeur X) lors de la création de l'école où sera regroupé la plupart des mutants afin qu'ils puissent vivre et étudier sans craindre le regard des autres. On aura ainsi le plaisir de découvrir de nouveaux personnages encore inconnu du grand public (mais bien évidement attendu des lecteurs de comics), comme Emma Frost, Azazel ou Darwin. Un casting de choix pour ce cinquième films autour des mutants avec James McAvoy (Wanted, le dernier roi d’Écosse) et Michael Fassbender (300, Inglorious Basterds) en tête de liste, mais aussi Kevin Bacon (Footloose, Hypnose) dans la peau du méchant! Le tout dirigé par Matthew Vaughn, qui avait déjà conquit les fans de comics avec son adaptation de Kick-Ass. Pour ce qui en est de mon avis final, j'ai trouvé ce film très réussi, même s'il laisse traîner quelques incohérences avec les autres épisodes de la série (c'était un risque à courir) mais le rendu nous en met plein les yeux et nous annonce un bel avenir avec ces mutants.

Limitless : Et si la drogue nous faisait être plus créatif, et plus intelligent, et plus doué de façon générale? Tel est au fond le discours communiqué par ce film, et la drogue, c'est mal! Mais bon si on va au delà de ce petit détail (rond et translucide) on se retrouve face à un film fort sympathique qui ne nous laisse pas un moment de répit. Filmé à la perfection avec un jeu de couleur impressionnant ce film de Neil Burger (l’illusionniste) nous montre deux facettes de celui qui s'annonce comme l'acteur fétiche du moment. En effet, Bradley Cooper, victime de son succès suite à Very Bad Trip, est passé du rang de petit rôle insignifiant comme dans Serial noceurs, au charmeur de ces dames dans L’agence tous risques (On notera qu'il s'est fait connaître à travers la série Alias dans laquelle il a joué durant deux saisons). Aujourd'hui, il nous prouve qu'il n'est pas qu'un corps et nous montre toute l’ampleur de son jeu. Il partage ici la réplique avec le grand Robert DeNiro (Heat)qu'il laisse derrière lui pour prendre à pleine main son rôle omnipotent. Même si la morale du film laisse à désirer, le plaisir qu'on prend à le regarder nous le fait vite oublier.

Low Cost : Troisième réalisation de Maurice Barthélémy (Casablanca Driver, Papa), cette comédie est un plaisir. On ne perd pas l'humour décalé des Robin des bois. Une galerie de personnages plus hilarant les uns que les autres nous enchainant les fous rires. On appréciera les habitués des comédies comme Gérard Darmon ou Jean-Paul Rouve, mais également une Judith Godrèche faite pour son rôle. On appréciera également les personnages décalés comme Lord Cossity dans la peau d'un CRS ou le jeune Vincent Lacoste découvert dans Les beaux gosses.

The Prodigies : La nuit des enfants rois : Adaptation du roman de Bernard Lenteric, c'est un plaisir de découvrir une si belle mise en image. Bien que le film se soit largement inspiré du livre, il n'en est pas moins excellent. Certaines sensations et passage du roman ont été réalisée à merveille, ne trahissant pas l'âme de histoire d'origine. On retrouve ici l'équipe qui nous avait surprise avec le révolutionnaire Renaissance: Aton Soumache à l'animation, Alexandre de La Pattelière et Mathieu Delaporte au scénario. Nouvelle prouesse technique pour cette équipe française.